Paroles de Cashbackers : Julia, helvète frontalière
Dans cette série d’articles « Paroles de cashbacker », nous vous relaterons les histoires de différents utilisateurs, et la façon dont ils utilisent le cashback.
Julia, la quarentaine, est suisse et habite au nord de Genève. Comme de nombreux frontaliers, elle fait ses achats du côté le plus avantageux de la frontière en fonction de ce qu’elle souhaite acheter. Et de quel côté trouve t-on les meilleurs bons plans ? Du côté où il y a du cashback.
Existe-t-il des plateformes de cashback en Suisse ?
Julia : « Oui, ça existe. Je suis par exemple inscrite sur Rabattcorner. Cependant, les prix chez les e-commerçants suisses sont généralement plus élevés. Donc à taux de cashback comparable, je gagne plus de cashback en suisse, mais au global je fais plus d’économies en France. »
Est-ce une habitude pour les Suisses de franchir la frontière pour leur achats ?
Julia : « Ho oui ! Quand on vient de Suisse, avec le pouvoir d’achat suisse, on se sent comme le roi du pétrole en France [rires]. De nombreux Genevois traversent la frontière pour aller faire leurs achats dans les premières villes françaises : Annemasse, Pontarlier, … La presse appelle cette pratique le tourisme d’achat, et même avec certains limitations par personne à la douane, ça reste rentable d’avoir jusqu’à 40% de rabais par rapport au prix suisse« .
Comment vous organisez-vous alors ?
Julia : « C’est assez simple, et ça dépend de la catégorie de produits. Pour l’alimentaire, je fais un drive. Pour les vêtements, je fais un repérage un samedi, je commande en ligne et je vais chercher au magasin (quand c’est possible) le samedi suivant. Pour les produits livrés, ça dépend si le site e-commerce livre en suisse ou pas. S’il ne livre pas en dehors de la France, je trouve un point relais colis côté français.
Enfin, il reste tous les services ou les produits dématérialisés : Les hôtels ou les voyages par exemple. Là, pas besoin de livraison. »
Et pour le paiement de votre cashback ?
« C’est vrai que BackBackBack ne peut verser la cagnotte que sur un compte en euros et pas en francs suisses (CHF). Les frontaliers qui font leurs achats régulièrement en France (et donc en euros) ont généralement un deuxième compte dans une banque française, en euros. En plus, c’est pratique, parce que mon cashback alimente le compte qui me sert pour mes achats. C’est un cercle vertueux ! »
En résumé, pour nos cashbackers frontaliers
Si on résume les conseils de Julia pour les cashbackers frontaliers suisses, allemands, belges, luxembourgeois … ou espagnols et italiens (on oublie souvent le sud) :
- Livraison : faites du click and collect ou utilisez un point relais si le e-commerçant ne peut pas vous livrer dans votre pays
- Paiement du cashback : assurez-vous que votre compte en banque est en euros, mais depuis 2002 ce n’est plus qu’une préoccupation que pour nos amis helvètes
Il nous reste à remercier Julia pour ces précieux conseils et à bientôt pour de nouvelles Paroles de Cashbackers.